Choisir le sexe de son futur enfant grâce à l'alimentation, est-ce vraiment possible ?

Choisir le sexe de son futur enfant grâce à l'alimentation, est-ce vraiment possible ?

Et si on pouvait choisir le sexe de son bébé ? « C’est possible », répond Sandra Ifrah, fondatrice du premier coaching en ligne MyBuBelly permettant de booster la fertilité et pourquoi pas d’aider certains parents à influencer un peu le hasard. Sa méthode : il suffit de modifier son régime alimentaire quelques mois avant la conception. On a cherché à en savoir plus.

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« Qui n’a jamais entendu une de ses grands-mères lui dire : ‘Si un jour tu veux un garçon – ou une fille – mange ceci ou cela’ ? Un vieil adage éculé qui ne marche que si l’on y croît ? Pas si sûr… Lorsque Sandra Ifrah, une jeune mère de famille, a eu des envies de bébé, elle a voulu avoir un garçon en premier – et surtout pas une fille, tradition familiale oblige -. A ce moment-là, sa tentation fut grande de savoir si ces fameuses recettes de grand-mère marchaient. Elle a donc commencé à consulter des spécialistes et, en suivant un régime bien particulier pour avoir ce petit garçon tant désiré, la jeune femme a vu son rêve être exaucé, s’apercevant au passage que l’alimentation jouait effectivement un rôle essentiel pour qui veut choisir le sexe de son bébé. 

« Mais pas que, explique-t-elle à LCI, la date d’ovulation doit être également étudiée à la loupe ». Ainsi, c’est en cumulant deux méthodes scientifiquement prouvée – celle du docteur Shettles, un Américain qui publia dans les années 60 un livre sur les bonnes périodes pour concevoir un garçon ou une fille, méthode suivie par des milliers de femmes, avec un taux de réussite allant de 75 à 90% ; et la méthode du docteur Papa (ça ne s’invente pas !), gynécologue, qui a permis de démontrer que certaines habitudes alimentaires, et plus précisément certains apports en minéraux, pouvaient modifier les sécrétions vaginales et influencer ainsi le cheminement des spermatozoïdes – que la jeune femme a mis au point une appli de coaching de conception, unique en son genre, Mybubelly

Fort de cette expérience, est né ensuite un livre paru en juin (« Avoir un garçon, avoir une fille, la liberté de choisir ! » aux éditions Leduc.s) et que Sandra Ifrah a co-signé avec le nutritionniste Raphaël Gruman ; le tout agrémenté des conseils d’un collège de médecins et spécialistes (gynécologues, psychologues, naturopathes…). La jeune femme a aussi obtenu les témoignages de personnalités liées à la médecine de la reproduction, à la bioéthique et même au monde religieux, histoire de faire taire les plus sceptiques. 

Comment ça marche ?

« On part du principe que si le vagin est plus acide, il favorisera les spermatozoïdes X plus résistants, et donc la conception d’une fille. A l’inverse un milieu vaginal alcalin (basique, antiacide, ndlr) favorisera les spermatozoïdes Y plus rapides que les X, et donc la conception d’un garçon », avance le docteur Bied-Damon, gynécologue-endocrinologue, spécialiste de la médecine reproductive, et membre de l’équipe qui a conseillé Sandra Ifrah dans l’élaboration de sa méthode. 

Le concept s’appuie donc sur le contenu de votre assiette. « Nous avons sélectionné un certain nombre d’aliments qui sont, selon votre souhait d’avoir une fille ou un garçon, soit acidifiants, soit alcalinisants. Mais attention, il ne faut pas se fier à l’acidité du goût. Prenons l’exemple du citron, acide, pourtant il produira un pH alcalin », analyse le nutritionniste Raphaël Gruman. 

« Pour concevoir une fille on va rechercher des aliments contenant du calcium et du magnésium, et pour concevoir un garçon on va préférer tous les apports en sodium et en potassium. Toutefois, ces régimes alimentaires ne doivent pas être appliqués si vous souffrez d’hypertension, de diabète, d’insuffisance rénale, de maladie cardiaque ou si vous avez une interdiction de consommer du sodium ou du potassium », prévient le nutritionniste.

« Ensuite, une fois le pH modifié, la date du rapport sexuel compte aussi : pour avoir un garçon, il faut avoir un rapport le jour de l’ovulation, et pour avoir une fille, c’est plutôt 2/3 jours avant. Dans ce cas-là, les spermatozoïdes Y ont le temps de s’épuiser, tandis que les X qui ont résisté arriveront tranquillement », poursuit le docteur Bied-Damon. Oui mais voilà, comment connaître le pH de son vagin ou encore sa date d’ovulation ? « C’est tout l’intérêt de ce coaching, de nombreux outils sont mis à la disposition des abonnés. Vous recevez dans un premier temps une box contenant des bandelettes pour calculer votre pH et des tests d’ovulation, ainsi que des compléments alimentaires telle que la vitamine B9. L’application vous guide ensuite dans le suivi de votre cycle et de votre pH », détaille Sandra Ifrah. Mettre toutes les chances de son côté, c’est aussi une histoire de timing. Il est nécessaire de suivre au minimum 2 mois et demi de régime avant de concevoir. C’est la durée minimale assurant une stabilité du pH et des sels minéraux. 

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