Chez bon nombre de femmes, la présence de fibromes utérins passe totalement inaperçue. Chez d’autres, l’emplacement et la taille de ces tumeurs bénignes peuvent grandement altérer la qualité de vie.
La grosseur des fibromes peut varier de la taille d’une noisette à celle d’un melon, voire plus dans certains cas ! Pour mesurer leur dimension, les médecins se réfèrent généralement à la taille d’un utérus pendant la grossesse. Certaines patientes ont été atteintes de fibromes dont le volume atteignait celui d’un utérus à un stade de 6 ou 7 mois de grossesse !
Dans la plupart des cas, les fibromes grossissent en phase de préménopause, lorsque le niveau d’œstrogène augmente. Lorsque la ménopause est installée, le taux d’œstrogène diminue et les tumeurs se réduisent.
Les femmes d’origine africaine plus touchées
De nombreuses études européennes et américaines ont révélé que les fibromes utérins affectaient plus fréquemment les femmes d’origine africaine, et, au contraire, beaucoup moins celles d’origine asiatique.
Une étude de 1995 du Centre Obstétrique de Moscou («Familial predisposition to uterine leiomyomas») a également rapporté l’importance du facteur héréditaire.
Les fibromes seraient 2,2 fois plus fréquents lorsque l’on retrouve des femmes avec 2 fibromes ou plus dans la famille au premier degré. Le risque est de 1,94 pour les sœurs et de 2,12 pour les filles.
Plus généralement, les études laissent penser que l’apparition de fibromes est en fait le résultat d’un ensemble de facteurs génétiques, hormonaux et environnementaux.