Les fibromes utérins, les femmes africaines sont les plus touchées

Les fibromes utérins, les femmes africaines sont les plus touchées
Les fibromes utérins sont des tumeurs bénignes (non cancéreuses) qui se développent à la surface ou à l’intérieur du tissu musculaire utérin.

Chez bon nombre de femmes, la présence de fibromes utérins passe totalement inaperçue. Chez d’autres, l’emplacement et la taille de ces tumeurs bénignes peuvent grandement altérer la qualité de vie.

Le volume d’un utérus à 7 mois de grossesse !

La grosseur des fibromes peut varier de la taille d’une noisette à celle d’un melon, voire plus dans certains cas ! Pour mesurer leur dimension, les médecins se réfèrent généralement à la taille d’un utérus pendant la grossesse. Certaines patientes ont été atteintes de fibromes dont le volume atteignait celui d’un utérus à un stade de 6 ou 7 mois de grossesse !

Les symptômes les plus courants :
Des saignements menstruels abondants et prolongés,
un ballonnement avec une sensation de pesanteur au niveau du bassin,
des douleurs dans le bas-ventre,
une envie fréquente d’uriner si les fibromes exercent une pression sur la vessie,
un état de constipation si les fibromes compriment le gros intestin ou le rectum.
Des symptômes moins fréquents sont aussi rapportés, tels que des douleurs lors des relations sexuelles ou des douleurs dans le bas du dos (lombalgies).
30 % des femmes de 35 ans et plus sont concernées (source SFICV)

Dans la plupart des cas, les fibromes grossissent en phase de préménopause, lorsque le niveau d’œstrogène augmente. Lorsque la ménopause est installée, le taux d’œstrogène diminue et les tumeurs se réduisent.

Pour cette raison, la majorité des femmes sont diagnostiquées et traitées entre 35 et 54 ans. Néanmoins, la plupart des médecins estiment que les fibromes peuvent apparaître dès l’âge de 20 ans.

Les femmes d’origine africaine plus touchées

De nombreuses études européennes et américaines ont révélé que les fibromes utérins affectaient plus fréquemment les femmes d’origine africaine, et, au contraire, beaucoup moins celles d’origine asiatique.

Le facteur héréditaire

Une étude de 1995 du Centre Obstétrique de Moscou («Familial predisposition to uterine leiomyomas») a également rapporté l’importance du facteur héréditaire.
Les fibromes seraient 2,2 fois plus fréquents lorsque l’on retrouve des femmes avec 2 fibromes ou plus dans la famille au premier degré. Le risque est de 1,94 pour les sœurs et de 2,12 pour les filles.

Plus généralement, les études laissent penser que l’apparition de fibromes est en fait le résultat d’un ensemble de facteurs génétiques, hormonaux et environnementaux.

C’est le plus souvent au cours d’une visite de routine (palpation abdominale, touchers pelviens…) que les médecins découvrent leur présence.

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