A quoi sert la HSG, l’examen des trompes ?

A quoi sert la HSG, l’examen des trompes ?

Incontournable du bilan d’infertilité, l’hystérosalpingographie est l’examen de référence pour évaluer la perméabilité tubaire, indispensable pour que la rencontre entre les spermatozoïdes et l’ovocyte puisse avoir lieu. Notre point avec le Dr Patrick Cohen-Scali, gynécologue-obstétricien à la Clinique Sainte Thérèse, Paris.

Hystérosalpingographie : qu’est-ce que c’est ?

L’hystérosalpingographie (ou HSG) est un examen radiologique qui permet d’explorer le col de l’utérus (béance cervicale), la cavité de l’utérus et des trompes utérines (ou trompes de Fallope) afin de rechercher une éventuelle anomalie : une malformation utérine (utérus bicorne, utérus cloisonné, utérus en T), une pathologie de la cavité utérine (fibrome, polype, adhérences), un problème au niveau des trompes (trompes obstruées, dilatation, phimosis des pavillons…).

Hystérosalpingographie : dans quel cas est-elle prescrite ?

L’hystérosalpingographie est systématiquement réalisée dans le cadre d’un bilan d’infertilité. Elle peut également être prescrite en cas de fausses couches à répétition ou de fausse couche tardive.

Hystérosalpingographie : comment ça se passe ?

Cet examen est réalisé en début de cycle afin de protéger une éventuelle grossesse débutante. On évite également de le faire en cas d’infection génitale. L’hystérosalpingographie est réalisée par un radiologue. L’examen ne nécessite pas d’anesthésie et dure une trentaine de minutes.

Le radiologue commence par faire un cliché « à vide ». Puis, il injecte par voie génitale un produit de contraste à base d’iode qui opacifie la cavité utérine et les trompes et en dessine ainsi les contours intérieurs. Pour cela, le radiologue place un spéculum, puis à l’aide d’une petite canule en plastique introduite au niveau du col de l’utérus, injecte progressivement le produit de contraste. Normalement, le produit se diffuse dans la cavité utérine, remonte dans les deux trompes pour atteindre la cavité pelvienne. En cas de pathologie tubaire, le produit stagne. Après injection du produit, différents clichés radiologiques sont effectués afin d’examiner le relief de la muqueuse utérine, de face, de profil, puis les trompes, leur trajet et leur remplissage.

L’hystérosalpingographie peut être un peu douloureuse pour la patiente. Ces douleurs comparables à celles des règles peuvent perdurer quelques heures après l’examen, tout comme de petits saignements. Il existe aussi un risque d’infection. C’est pourquoi des antibiotiques sont prescrits systématiquement en prévention.

Hystérosalpingographie : que faire après les résultats ?

En cas de pathologie tubaire, une cœlioscopie est généralement prescrite afin d’observer directement (grâce à une petite caméra introduite dans l’abdomen par de petites incisions, sous anesthésie générale) les trompes abimées. Selon le diagnostic, une plastie tubaire sous cœlioscopie sera réalisée dans le but de rétablir la perméabilité des trompes. Lorsqu’il s’agit d’une obstruction proximale (proche de l’utérus), il est parfois possible de « déboucher » la trompe avec un petit cathéter. S’il est chirurgicalement impossible de « réparer » les trompes, une FIV pourra être envisagée (en fonction des résultats des autres examens, notamment du côté de l’homme). En cas de pathologie au niveau de la cavité utérine (polype, fibrome), une hystéroscopie sera prescrite.

En cas de pathologie tubaire, une cœlioscopie est généralement prescrite afin d’observer directement (grâce à une petite caméra introduite dans l’abdomen par de petites incisions, sous anesthésie générale) les trompes abimées. Selon le diagnostic, une plastie tubaire sous cœlioscopie sera réalisée dans le but de rétablir la perméabilité des trompes. Lorsqu’il s’agit d’une obstruction proximale (proche de l’utérus), il est parfois possible de « déboucher » la trompe avec un petit cathéter. S’il est chirurgicalement impossible de « réparer » les trompes, une FIV pourra être envisagée (en fonction des résultats des autres examens, notamment du côté de l’homme). En cas de pathologie au niveau de la cavité utérine (polype, fibrome), une hystéroscopie sera prescrite.

Source : Magic Maman


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